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La finance au service de l’écologie ?

En plus des victoires fulgurantes de 1998 et 2018, la France deviendra-t-elle championne du monde de la finance durable ? Il semblerait qu’elle soit sur la bonne voie pour le devenir en se positionnant comme le principal pays émetteur de Green Bonds suivie des États-Unis et des Pays-Bas. 

Mais qu’est-ce que la finance durable ? Plus largement, la finance peut-elle réellement être au service de l’écologie ? 

Au cours de ces dernières années, les mentalités à l’égard des questions environnementales ont bien évolué et pour cause de nombreuses crises ont vues le jour. Il était donc indispensable de tenir compte du contexte sociétal pour inclure dans notre mode de vie de nouvelles habitudes permettant d’offrir un avenir meilleur à notre planète. La finance durable s’inscrit donc dans ce contexte avec une réelle volonté d’allier « protection de l’environnement » et « finance ».  

La finance durable regroupe traditionnellement trois notions : 

Premièrement, la finance solidaire. Cette dernière permet le financement de projets destinés à améliorer la cohésion sociale. Ce sont principalement des projets liés à l’emploi, au social et au logement ou à l’environnement. 

Deuxièmement, la finance socialement responsable, aussi appelée « Investissement Socialement Responsable (ISR) ». Cette dernière consiste quant à elle à prendre en compte des critères éthiques, sociaux et environnementaux lors d’un investissement. Habituellement, lorsqu’une personne souhaite investir dans un fonds, son objectif premier est de tenir compte de la rentabilité de ce dernier. 

Les Investissements Socialement Responsables visent à compléter cette tendance. Aujourd’hui l’investisseur doit faire un choix : continuer à investir sans prendre en considération les problématiques sociétales ou changer radicalement d’horizon en optant pour des investissements permettant de réfléchir au monde de demain. 

Outre les critères financiers, les fonds d’investissements retenus doivent donc prendre en compte des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (dit « critères ESG »). La prise en compte de ces critères permet de donner un sens à l’ensemble des investissements effectués en ce sens.  

Enfin, la finance verte rassemble l’ensemble des opérations financières ayant pour finalité de favoriser la transition énergétique et de lutter contre le réchauffement climatique. À ce titre, les Green bonds sont un levier important pour la transition écologique et surprise… nous sommes effectivement champions du monde dans ce domaine ! L’encours de l’OAT verte n’a cessé d’augmenter pour atteindre en 2021, 28 milliards d’euros. De nos jours, 40% des Français disent accorder plus de confiance aux placements produits d’épargne verts qu’aux produits traditionnels. Les investisseurs semblent donc avoir fait leur choix ! 

En conclusion, la finance peut s’inscrire dans une démarche au service de l’écologie.