Le produit d’investissement à la une en cette fin 2023.
Le monde économique et financier ne parle que de ça : la hausse des taux. Pour cause, nous avons vécu en septembre la 10ème hausse de taux consécutive de la Banque Centrale Européenne. Ce combat contre l’inflation a pour conséquence un paradoxe : les taux courts sont supérieurs aux taux longs. Alors, comment tirer parti de cette situation particulière ? Notre réponse favorite en cette fin d’année : la Gestion sous Mandat Obligataire en titres vifs. Décomposons un peu ce nom à rallonge.
Tout d’abord, une Gestion sous Mandat est une forme de délégation permettant à une société de gestion de constituer un portefeuille et de l’arbitrer aux moments les plus opportuns pour votre compte. Ainsi, vous n’avez pas à passer votre temps à scruter l’actualité économique mais vous laissez des professionnels aguerris juger des opportunités pour vous. Nous vous accompagnons dans cette démarche, en vous proposant un cahier des charges correspondant à votre profil de risque et nous suivons l’évolution de votre portefeuille et intervenons auprès du gérant pour que les actions menées soient calibrées par rapport à vos problématiques patrimoniales.
Ensuite, le terme Obligataire renvoie à la classe d’actif Obligation. Une Obligation est une dette d’Etat ou d’entreprise émise sur les marchés. Lorsque vous achetez une obligation, vous détenez donc un titre contre lequel un coupon vous est donné chaque année. Ce coupon est la matérialisation des intérêts que verse l’émetteur de l’Obligation. Le capital vous est rendu à la fin de la durée prévue au départ. Il est possible de revendre les Obligations et c’est en cela qu’une gestion active, dans ce contexte, est particulièrement pertinente. Dans un premier temps, la détention du titre permet le versement d’un coupon assez élevé dû à l’augmentation des taux. Si les taux baissent, votre obligation gagne en valeur et peut donc générer des gains supplémentaires. Par exemple : si je détiens une obligation de l’Etat français à 3 ans payées à 4% (taux non réel pris pour l’exemple) par an et que la deuxième année, les taux baissent et que la même obligation est émise à 2,5%, le titre détenu vaut plus cher à la revente.
Enfin, la notion des titres vifs renvoie directement au mode détention. En effet, vous pouvez investir en obligations par le biais de fonds communs de placement (FCP) ou en achetant directement. Le fait de posséder le titre « en direct » procure une rentabilité plus importante car dégrevée des frais de gestions afférents aux FCP. Cela permet également une réactivité et une maîtrise plus importante dans les mouvements d’achats et de revente.
Les obligations sont des instruments très intéressants en cette période de forte montée des taux mais leur système de valorisation ainsi que l’appréhension de leur risque est complexe. Faites-vous accompagner.